L'historique



C’est dès le printemps 1852 que le conseil-municipal de Bergerac émet un voeu pour la réalisation d’un itinéraire ferro viaire transversal de Bordeaux à Lyon par la vallée de la Dordogne. Ce projet ambitieux étant réalisé par la suite plus au nord par les voies de Brive ou Limoges, c’est à un rôle plus modeste de liaison entre la région bordelaise et le Cantal qu’est affectée la nouvelle ligne en construction le long de la Dordogne au départ de Libourne. Après avoir atteint par étapes Bergerac et Le Buisson, le tracé de cet axe aux abords du Massif-Central n’est défini qu’après la guerre de 1870 et ses travaux, menés aux frais de l'Etat ne sont entrepris qu’à partir de 1878-79. Après avoir été concédée tardivement au P0. dans le cadre des conventions de 1 883, la liaison est mise en service en deux étapes, au cours de l’été 1884 de Sarlat à Cazoulès, puis en Juin 1889 de Cazoulès à St.Denis-près-Martel. En 1891, le tronçon Cazoulès - Souillac est mis à double voie et incorporé à la radiale Paris — Toulouse, dont il approvisionne d’ailleurs les matériaux de construction. La même année enfin, la transversale est prolongée de St.Denis sur Miécaze et Aurillac, offrant enfin un débouché pratique à la bordure occidentale du Cantal...




Viaduc de Bramefond (46)

Le déclin...

Cette ligne qui a, lors de sa construction, porté un coup fatal aux gabarres de "La Rivière Espérance" (Voir le livre de Christian SIGNOL et le film de Josée DAYAN) est aujourd'hui abandonnée, mis à part le tronçon de Cazoulès à Souillac intégré dans la double voie Paris-Toulouse et le tronçon de Martel à St Denis Les Martel exploité par le Chemin de Fer Touristique du Haut-Quercy...



Qu'en reste-t'il aujourd'hui ?

Ligne de Sarlat à Saint-Denis près Martel



A voir aussi...

Ligne de Sarlat à Peyrillac et Millac



Remerciements

A tous les contributeurs de cette section.




Ligne de Cahors à Monsempron-Libos