Ligne de Bort-Les-Orgues à Miécaze
A la sortie de la gare de Bort-les-Orgues,
la ligne d’Aurillac cohabite avec la ligne de Neussargues
© Photo Dominique GRAS
Entre Bort-les-Orgues et Cheyssac, la ligne d’Aurillac à droite cohabite avec celle reliant Bort-les-Orgues à Neussargues à gauche. Cette cohabitation sur quelques kilomètres donne l’apparence d’une double voie. Il s’agit pourtant de deux voies uniques bien distinctes.
Montant vers le petit bassin houiller de Champagnac qui a occasionné sa création, cette ligne de 83 kilomètres à voie unique relie Bort-les-Orgues à Miècaze en passant par Mauriac. Fermée aux voyageurs le 2 juillet 1994, une partie de la voie a été déferrée entre Mauriac et Cheyssac. Pas moins de 21 tunnels et 19 ponts ou viaducs jalonnent ce parcours.
De nos jours, la partie de la ligne déferrée est occupée entre Cheyssac et Bassignac par la voie verte Sumène Artense et entre Embrassac et Mauriac, par la voie verte du Pays de Mauriac.Sur la partie non déferrée, entre la gare de Mauriac et la gare de Drugeac, les Draisines du Pays de Mauriac exploitent la ligne.
Plus bas, ce sont les associations le Pédalorail électrique du Grand Pays de Salers entre la gare de Loupiac-St-Christophe et Drignac-Ally et le Pédalorail des Lacs entre St-Illide et Nieudan qui exploitent deux autres parties de la ligne.
Enfin, sur la partie sud de la ligne, la départementale D120 coupe à niveau la ligne et les rails ont été ensevelis sous le goudron...
Les Gorges de la Maronne
Me voici sur le parcours de la ligne Bort-Miécaze dans les Gorges de la Maronne, pour une promenade photo.
Pour commencer, voici une carte routière (Michelin N° 75) pour situer les lieux.
Voici une photo d'un tunnel près de St Martin les Gorges.
Voici une photo prise d'un autre viaduc, et donne un aperçu de l'endroit où passe la ligne, à flanc de coteau, au-dessus des routes et des hameaux, se faufilant d'une vallée à l'autre par une succession de tunnels et de viaducs. Encore une fois, cette photo ne restitue pas l'impression ressentie en surplombant ces paysages magnifiques.
Viaduc du Crozat
Puis un viaduc, pas très long, mais très haut sur pieds, ce qui
n'apparaît pas sur la photo : la densité des arbres ne permet pas
de prendre assez de recul car à
100 mètres de distance, l'ouvrage est
complètement invisible. La masse des piles peut être une indication
quant aux dimensions réelles.
Viaduc de ??
Quelques centaines de mètres au-delà du dernier viaduc photographié, nous traversons un long tunnel en courbe (ils le sont tous, par ici).
Après un autre tunnel, plus court que le précédent nous arrivons à ce PN, avec ses barrières roulantes, à l'ancienne en très bon état. Le chemin que ces barrières protégeaient n'est plus fréquenté depuis longtemps et il est complètement envahi par la végétation. La maisonnette est complètement isolée et la source qui l'alimentait en eau est tarie. Il n'y avait pas d'électricité.
PN N° ??
J'avoue que ce n'était pas le moment idéal pour prendre cette photo ;
vers 18 ou 19 heures la maisonnette aurait sans doute été plus ensoleillée.
Suit un autre tunnel. Plus loin, la voie disparait complètement sous la
végétation : ronces, jeunes acacias, orties.
Et, un peu plus loin, noyé dans la végétation, un troisième viaduc qui ne laisse même pas admirer sa beauté, le Viaduc d'Espont
Voici un autre viaduc, celui de la Maronne. Visible seulement en suivant la voie (lampe indispensable dans les tunnels) ou en barque.
Viaduc de la Maronne.
Une vue aérienne du Viaduc de la Maronne issue des Pages Jaunes.
Passage sur le Viaduc de la Maronne.
Ensuite, traversée du tunnel pour voir le second
viaduc. Ces deux ouvrages, séparés par un tunnel, se dressent les pieds
dans l'eau de la retenue créée par le barrage
d'Enchanet . Voici l'entrée du tunnel entre les deux viaducs.
puis la sortie du tunnel,
Puis le second viaduc sur la retenue du barrage d'Enchanet, le Viaduc de la Bertrande.
Une vue aérienne du Viaduc de la Bertrande, issue des Pages Jaunes.
Voici le viaduc situé tout près de l'ancienne halte des Salins dit aussi
"viaduc de la cascade" car le ruisseau
que l'on devine tombe en
cascade dans le ravin situé quelques dizaines de mètres plus loin.
