Ligne de Bordeaux à Sauveterre de Guyenne et Eymet
Historique
Le premier projet d’une voie ferrée à traction hippomobile
desservant au départ de Bordeaux les nombreuses carrières du plateau de l’Entre-Deux-Mers
jusqu’a La Sauve remonte ci l’année 1856. C’est toutefois en 1869 que le
département de la Gironde concède sur ce parcours une ligne d’Intérêt-Local aux
ingénieurs RICHE et CHRETIEN, revenant des chantiers du canal de Suez. Après
avoir formé une Compagnie du Chemin de fer de Bordeaux à La Sauve et avoir subi
les retards consécutifs à la guerre de 1870-71, les concessionnaires ouvrent cet
itinéraire au public au printemps 1873. Dès l’année suivante cependant, des
difficultés financières contraignent l’exploitant a fusionner par traité du 1er
Juin 1874 avec la compagnie des Charentes, elle-même englobée dans le réseau de
l’tat à partir du 10 Mai 1878. En 1883 enfin, la section est rétrocédée au P0.,
qui devient ainsi son quatrième exploitant en dix ans.
En 1892, la compagnie d’Orléans s’efforce de rationaliser l’exploitation en
reportant l’origine des trains de voyageurs de la gare initiale de
Bordeaux-Passerelle dans son propre terminus de Bordeaux-Bastide, un
raccordement étant ouvert le 14 Août entre la station de Benauge et la ligne
existante, aux environs de La Souys. Le vieux terminus de la Passerelle est
néanmoins maintenu pour le trafic des marchandises, notamment en relation avec
les quais de la Garonne. Quelques années plus tard, à l’automne 1899, l’antenne
est prolongée de La Sauve vers La Sauvetat-du-Dropt (ou du Drot, selon les
orthographes employées), se raccordant à la nouvelle liaison Bergerac - Marmande
et permettant une liaison directe entre le bourg d’Eymet et la région
bordelaise.
Ce qu'il en reste aujourd'hui
1ère partie : - de Bordeaux à Sauveterre de Guyenne.
2ème partie : - de Sauveterre de Guyenne à Eymet.
Horaires
En 1912